Séminaire: “Flexible Nanoscale Electronics for Greener Emerging Technologies”

Vendredi 18 novembre, un séminaire intitulé “Flexible Nanoscale Electronics for Greener Emerging Technologies” sera présenté par le Dr Dimitra G. Georgiadou de l’école d’électronique et d’informatique de l’université de Southampton.

18 novembre 2022, 14h

Salle Jacques Levisalles
(Tour 42, niveau S1)

Abstract

Les dispositifs électroniques modernes reposent sur la technologie des semi-conducteurs, les diodes et les transistors étant la pierre angulaire de l’électronique à l’état solide. La majorité des dispositifs à diodes, tels que les diodes laser et les diodes électroluminescentes (DEL), les diodes Schottky et les redresseurs, les photodiodes et les cellules solaires, reposent sur des structures verticales, où le semi-conducteur est “pris en sandwich” entre les deux électrodes. Cette structure n’est cependant pas idéale lorsque des matériaux nanométriques ou des films ultraminces sont nécessaires, car il est difficile de déposer des films sans trou d’épingle. D’autre part, les architectures d’électrodes coplanaires présentent plusieurs avantages, tels que la réalisation de nanodispositifs avec une consommation d’énergie plus faible, une vitesse plus rapide et un niveau d’intégration plus élevé, tandis que l’épaisseur du film est contrôlée uniquement par la longueur du nanocanal. Toutefois, leur exploitation commerciale a jusqu’à présent été entravée par des goulets d’étranglement technologiques, en raison de l’incompatibilité des techniques de fabrication actuellement disponibles avec une mise à l’échelle industrielle.

La lithographie par adhérence (a-Lith) est une technique innovante, peu coûteuse et à haut débit pour la fabrication de nanogaps d’électrodes métalliques à grand rapport d’aspect (>100 000 000) (<15 nm) sur une variété de substrats, y compris le plastique. Il sera montré comment ces électrodes ont été mises en œuvre dans la fabrication de diodes à grande vitesse pour des applications électroniques avancées, en particulier des étiquettes d’identification par radiofréquence (RFID), des DEL à l’échelle nanométrique, des photodétecteurs et des mémoires à commutation résistive. Divers matériaux avancés non toxiques ont été utilisés, tels que des oxydes métalliques, des pérovskites et des polyoxométalates, déposés à partir d’une solution à basse température, avec des processus entièrement compatibles avec des substrats en plastique (flexibles) et selon des méthodes de fabrication plus écologiques.

Le développement d’une nouvelle forme de dispositifs et de systèmes plus écologiques qui fusionnent les effets photoniques, électroniques et ioniques devrait ouvrir de nouvelles perspectives pour les applications de calcul en mémoire et de mémoire visuelle artificielle.

Contact
Anna Proust