Latex sans tensioactif libre

Permanents

Jutta Rieger, François Stoffelbach

Le laboratoire possède une expertise de longue date dans la polymérisation radicalaire en milieu dispersé. Les latex – obtenus par des procédés classiques ou innovants – sont destinés aux applications diverses, tel que la production des PSA (pressure sensitive adhesives), en cosmétique, comme additives renforçant ou encore pour encapsuler des molécules odorantes.

En plus des procédés classiques (polymérisation radicalaire en présence de tensioactifs), nous nous intéressons à utiliser l’approche PISA pour produire des latex auto-stabilisés, exempts de tensioactif libre. En effet, la présence de tensioactif libre dans des revêtements résultant du séchage des latex peut avoir des effets néfastes sur les propriétés barrières ou la résistance des films aux vapeurs d’eau. La technologie PISA poussée à son extrême (utilisation de très faibles pourcentages en polymère réactif) présente ainsi un intérêt réel pour l’industrie. Nous avons montré qu’il était possible de réduire la concentration du macroRAFT (typiquement < 2 wt%). Dans ce cas, il ne s’agit plus d’un vrai procédé PISA, mais plutôt d’une polymérisation radicalaire conventionnelle en émulsion où le stabilisant (des copolymères à blocs amphiphiles) est créé in situ lors de la polymérisation.

En plus des procédés classiques (polymérisation radicalaire en présence de tensioactifs), nous nous intéressons à utiliser l’approche PISA pour produire des latex auto-stabilisés, exempts de tensioactif libre. En effet, la présence de tensioactif libre dans des revêtements résultant du séchage des latex peut avoir des effets néfastes sur les propriétés barrières ou la résistance des films aux vapeurs d’eau. La technologie PISA poussé à son extrême (utilisation de très faibles pourcentages en polymère réactif) présente ainsi un intérêt réel pour l’industrie. Nous avons montré qu’il était possible de réduire la concentration du macroRAFT (typiquement < 2 wt%). Dans ce cas, il ne s’agit plus d’un vrai procédé PISA, mais plutôt d’une polymérisation radicalaire conventionnelle en émulsion où le stabilisant (des copolymères à blocs amphiphiles) est créé in situ lors de la polymérisation. 

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