L’institut

Un peu d’histoire

L’IPCM : maison de qualité fondée en 2009

Sous l’impulsion de Max Malacria, son premier directeur, l’Institut parisien de chimie moléculaire naît en janvier 2009, création qui traduit la volonté de l’université et des acteurs de la chimie de rassembler plusieurs composantes de la fédération de recherche CNRS « Chimie moléculaire de Paris-Centre : organique, inorganique et biologique »(*) qui développaient déjà de nombreux sujets recherches en commun. Objectifs de cette fusion ? Accroître la visibilité de la chimie moléculaire parisienne et promouvoir la transversalité des recherches qu’elle voulait afficher.

(*) Le Laboratoire de chimie organique, le Laboratoire de chimie inorganique et matériaux moléculaires (directeur Yves Journaux) et de deux équipes du Laboratoire des biomolécules (responsables J.-C. Tabet et J.-M. Valéry) ont ainsi été réunis.

2014 : l’IPCM s’agrandit

Le laboratoire de chimie des polymères (directeur Alain Fradet) de l’ex-Université Pierre et Marie Curie devenue Sorbonne Université) et l’équipe de Chimie bioorganométallique du laboratoire Friedel de l’ENSCP ChimieParis Tech (directrice Anne Vessière-Jaouen) rejoignent l’Institut dirigé par Corinne Aubert qui était jusqu’alors directrice adjointe. Cette association était motivée par les liens forts qu’entretenaient ces équipes avec l’Institut sur des sujets de chimie moléculaire communs.  Citons comme exemple le LabEx MiChem (Multi-Scale Integrative Chemistry : from Single Molecules to Nano-Edifices), créé en 2010 et piloté par l’IPCM (coordination : Corinne Aubert et Matthieu Sollogoub)

2015 : les équipes se rassemblent

Toutes ces équipes, géographiquement dispersées (Jussieu, Ivry sur Seine, ENSCP) ont enfin la possibilité de se rassembler dans les locaux rénovés du campus de Jussieu. Un déménagement qui va s’étaler sur deux longues années… pour arriver à une configuration détaillée sur le plan du site où tout le monde se retrouve sur deux étages entre les tours 32-33 et 42-43-53 et 43-44 !

2018 : une nouvelle direction

En vue de préparer la contractualisation 2019-2024, le tandem Louis Fensterbank (directeur) et Anna Proust (directrice adjointe) succèdent à Corinne Aubert.

L’IPCM dans le paysage de la recherche universitaire

Quelques repères pour vous aider à naviguer dans l’environnement complexe des structures de recherche françaises.

L’Institut est :

  • Une unité mixte de recherche Sorbonne Université-CNRS
  • Membre de la Fédération de recherche FR CNRS “Chimie Moléculaire de Paris-Centre : organique, inorganique et biologique” (directeur Alejandro Perez Luna)
  • Coordinateur du LabEx MiChem “Multi-scale Integrative Chemistry : from single molecule to nanoedifices” (2011-2019) et de l’Initiative sciences et ingénierie moléculaires (iSiM) de l’Alliance Sorbonne Université (https://isim.sorbonne-universite.fr/). (coordinateur : Matthieu Sollogoub)
  • Rattaché à deux Ecoles Doctorales : l’ED406 Chimie moléculaire Paris Centre (directeur Cyril Ollivier) (http://ed406.sorbonne-universite.fr/fr/index.html ) et l’ED397 Physique et Chimie des Matériaux (http://ed397.sorbonne-universite.fr/fr/index.html)

La recherche à l’IPCM

Les activités de recherche se situent dans le domaine de la chimie moléculaire au sens large. Les compétences présentes et les savoir-faire couvrent toutes les facettes de l’échelle moléculaire, de la chimie inorganique à la chimie organique et la science des polymères, jusqu’aux interfaces avec la biologie, les matériaux, et plus généralement dans la sphère des nanosciences moléculaires.
Des efforts importants sont consacrés à leurs applications dans des domaines scientifiques variés et en relation avec les grands enjeux sociétaux (santé, développement durable, technologies de l’énergie et de l’information…)

Quatre grands pôles pour 9 équipes

Quatre axes de recherche prioritaires, appelés « Pôles », rassemblent les compétences des 9 équipes du laboratoire.

  • Intermédiaires réactifs, catalyse organométallique et coordination

Le pôle 1 rassemble les compétences dans le développement conceptuel de nouvelles méthodes de synthèse en chimie organométallique, chimie de coordination, chimie radicalaire et photochimie, ainsi que l’utilisation des ressources renouvelables comme substrats de départ dans l’application de ces méthodes. Domaines qui touchent à la fois la catalyse, la préparation rationnelle de composés chiraux ou luminescents et la synthèse de molécules à haute valeur ajoutée, notamment en chimie pharmaceutique ou dans le domaine des matériaux.

  • Edifices moléculaires fonctionnels et nanostructures

Le pôle 2, qui mène ses recherches en chimie inorganique moléculaire et chimie de coordination, évolue plus particulièrement dans la sphère des nanosciences moléculaires. Les projets sont focalisés sur l’élaboration et l’étude de composants et de matériaux moléculaires – inorganiques, organiques ou hybrides – voire de dispositifs pour répondre à différents enjeux économiques et sociétaux dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables (valorisation de molécules biosourcées, conversion de l’énergie solaire, photovoltaïque) et des technologies de l’information (stockage magnétique de l’information, électronique moléculaire…).

  • Chimie bioorganique, structurale et supramoléculaire

Le pôle 3 se situe à l’interface avec la biologie.

Une des équipes gravite autour du triptyque « Mimes de sucres/Cyclodextrines/Chimie supramoléculaire., pour développer de nouvelles méthodologies en synthèse covalente, assemblage supramoléculaire et coordination métallique, avec toutes les applications en catalyse, chimie thérapeutique et dans de nombreuses problématiques biologiques qui en découlent.

La seconde équipe focalise ses recherches sur la synthèse écoresponsable d’hétérocycles inédits, de marqueurs fluorescents et infrarouge pour la biologie, en chimie médicinale organométallique ou dans la conception de métalloenzymes artificielles.

C’est au sein d’une troisième équipe que sont orchestrés de nombreux développements instrumentaux et analytiques en spectrométrie de masse, pour son utilisation en thermochimie, en chimie théorique et pour progresser dans la compréhension de la nature des interactions chimiques dans des systèmes biologiques.

  • Chimie des polymères

Le pôle 4 est une composante unique et forte en chimie macromoléculaire au sein du laboratoire mais aussi de la communauté des chimistes de Sorbonne Université. Ses activités vont de la compréhension et la maîtrise des processus de polymérisation et d’auto-assemblage (macro)moléculaires jusqu’à la conception et l’élaboration de systèmes organiques fonctionnels auto-assemblés et/ou nanostructurés et leurs applications.

Des plateformes instrumentales et administrative

L’Institut, la Fédération de recherche CNRS « Chimie Moléculaire de Paris-Centre : Organique, Inorganique et Biologique » et la plateforme MS3U mettent à disposition des équipes compétences et équipements  :

  • Spectrométrie de Masse
  • RMN
  • Diffraction des rayons X
  • Mesures Physiques à Basse Température
  • Analyse chimique

Les responsables de ces plateformes assurent des prestations pour toutes les équipes de l’Institut, de la fédération, des laboratoires extérieurs et des industriels.

Les tâches administratives de gestion et logistiques, nombreuses dans une structure de cette taille, sont prises en charge par une équipe qui rassemble 7 personnes.